Amateur d’art contemporain dès le début des années 70, Frédéric Le Clair , après des études de cinéma (Ecole Nationale Louis-Lumière) s’associe en 1982 à la création des « Films Constance » dans le but de produire des films sur l’art contemporain sous forme d’un magazine « Des Arts ». Huit films verront le jour, tournés en 16 mm : Robert Combas, Richard Serra et Jean-Luc Vilmouth réalisés par lui-même, Boltanski, A. et P. Poirier par Alain Fleischer, Bertrand Lavier et Sarkis par Michel Nuridzany, Gerhard Richter par Vincent Chappey et Denys Zacharopoulos. L’expérience s’arrêtera fin 1984 avec quatre films inachevés (Daniel Buren, Pier Paolo Calzolari, Emmanuel Pereire et Marc Camille Chaimowitz).
Longtemps caméraman à la télévision (pour Maurice Dugowson, Claude Ventura, Don Kent,…), il va constituer une collection de tableaux défendant l’abstraction issue des années 70 : plusieurs Martin Barré, le groupe JANAPA (Christian Bonnefoi, Pierre Dunoyer, Antonio Semeraro), Support-Surface (Claude Viallat, Marc Devade, Jean-Pierre Pincemin), un ensemble important de Jean-François Maurige, mais aussi Bernard Piffaretti, Bernard Joubert, Gérard Traquandi, Gaston Chaissac. Il collectionne également du mobilier des années 50 (Jean Prouvé, Matthieu Matégot, Gio Ponti, Marc Held, Florence Knoll, Pierre Paulin, Charles Eames, Eero Saarinen, Arne Jacobsen, Serge Mouille, le céramiste Georges Jouve), ainsi que des luminaires de Gino Sarfatti.
Réalisateur depuis 1992, il a signé de nombreux sujets sur la création et le cinéma puis des documentaires.